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Les gougounes, la suite... Partie 2
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L’été est arrivé, heureux dites-vous de ranger vos chaussures d’hiver !
Soleil resplendissant et températures chaudes vous donnent le goût de libérer vos pieds en les laissant respirer. Alors vous vous empressez de sortir vos gougounes de la
garde-robe ou bien encore vous courez vous en magasiner de nouvelles! Attention!
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Malgré qu’elles soient attirantes de par leur coût minime, qu’elles soient autant faciles à mettre qu’à enlever et qu’elles vous semblent confortables et anodines, il n’en demeure pas moins qu’elles ont un effet néfaste sur la santé de vos pieds, de vos chevilles allant même jusqu’à engendrer des douleurs aux genoux, aux hanches et au bas du dos.
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Il n’est nullement question ici de les balancer à la poubelle et de ne plus jamais les porter. Il faut juste savoir bien doser le port de ce type de chaussure et surtout retenir qu’il est important de ne pas les porter toute la journée. Les alterner par exemple avec des chaussures beaucoup plus adaptées à votre type d’activité et à votre pied pourrait être un compromis raisonnable. Mais idéalement, l’usage des gougounes ne devrait être réservé que pour vos sorties à la plage, sur le bord des piscines et des douches publiques ou bien encore dans les vestiaires sportifs.
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De par sa conception, les gougounes n’offrent aucun soutien, aucune stabilité, aucun amortissement, aucune protection à vos pieds et vos chevilles, elles contribuent de plus à modifier votre démarche tout en augmentant les risques de blessures, de douleurs et de déformations.
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Leurs semelles beaucoup trop plates, minces et flexibles n’ont aucun amortissement au niveau du talon et aucun soutien au niveau de l’arche plantaire. Porter de manière trop régulière, elles risquent de provoquer des douleurs chroniques au talon qui seront ressenties sous la forme d’une sensation de brûlure ou encore d’un coup de poignard au moment de la marche. De plus, comme elles n’assurent aucun soutien, elles entraînent une pression constante des structures de la voûte plantaire, ce qui à long terme peut mener à un affaissement de l’arche, à des tendinites, à une faciite plantaire ou encore à une épine de Lenoir, pouvant même aller jusqu’à générer des douleurs aux chevilles, aux genoux, aux hanches ainsi qu’au bas du dos.
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Comme la sangle des gougounes passe entre le gros orteil et le 2e, elle n’apporte absolument aucun support aux chevilles, ce qui augmente le danger de torsion de la cheville pouvant entraîner une entorse ou une fracture.
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Il faut retenir que lorsque vous marchez avec ce genre de sandale, c’est toute votre démarche qui s’en trouve affectée. Pour réussir à marcher avec ce type de chaussure, il vous faut exécuter de plus petits pas, tourner les chevilles vers l’intérieure et contracter les orteils de façon à bien maintenir la gougoune en place. Cette transformation de votre démarche, de façon continue, peut vous occasionner non seulement des problèmes au niveau des chevilles, des hanches et du dos, mais elle peut également mener à l’apparition des orteils en marteau.
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Enfin, comme les gougounes ne recouvrent pas vos pieds, elles n'en assurent nullement leur protection. Vos pieds sont alors plus vulnérables aux différentes blessures, aux coups sur les orteils et aux infections. Par exemple, la combinaison de la chaleur, de l’humidité et du frottement est propice à la formation d’ampoules entre les orteils qui retiennent la sangle tout comme l’agression constante de la gougoune qui frappe contre votre talon favorise le développement des callosités et des fissures.
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Voilà de bonnes raisons qui viennent motiver la limitation du port des gougounes à la plage, au bord de la piscine, aux douches publiques ou encore aux vestiaires sportifs ! À suivre...partie 3.
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Patsy Landry Inf. B.Sc